Vers une transition dans la culture du sol
La combustion est une manière de faire disparaître nos objets ou les déchets qui nous encombrent. Il est vrai que le feu a quelque chose de fascinant ; il est inscrit aux tréfonds de notre culture. Il fait place nette vite et il est peu coûteux, du moins en apparence. On retrouve cette activité aux confins de l’entretien des arbres et du paysage notamment qui forment notre cadre de vie. Elle occupe parfois nos jardins et leurs plantes.
Fini la combustion des déchets
Mais aujourd’hui, notre humanité a de nouveaux défis à relever. La combustion des déchets de taille produit du monoxyde de carbone toxique et des fumées remplies de particules fines très nocives pour la santé. La protection de la santé progresse dans tous les domaines. La pollution, qui semble inhérente à notre culture, se multiplie de tous côtés ce qui génère des actions de sauvegarde en conséquence : protection des sols et de la vie des sols, des rivières, des plantes et de la santé humaine.
Brûler ses déchets verts n’est pas permis ; c’est même condamnable et passible d’amende. Entre la contrainte et la prise de conscience, comment faire ?
Notre monde d’aujourd’hui se dit en transition mais celle-ci ne se fera pas toute seule. Si nous voulons agir pour préserver notre bien-être, nous devons limiter nos émissions de gaz à effet de serre et une façon de les limiter consiste à éviter la combustion des matières végétales : leur carbone préservé peut alors retourner au sol soit par du compost soit directement épandu sur lui comme dans la technique du BRF.
Où doit aller le carbone ?
Ce carbone va nourrir la vie du sol qui maintiendra ses propriétés favorables aux plantes qui pourront par leur croissance contribuer à la restauration d’un air plus pur.
L’écologie n’est pas une science occulte mais un geste quotidien accessible à chacun pour le bien-être de tous, raison de plus pour ne pas tarder à l’apprendre à nos enfants !